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Une information transparente et régulière sur les process de fabrication et de contrôle qualité mis en oeuvre dans ses unités industrielles aidera à la restauration de la confiance des consommateurs, dans le cadre d’une nouvelle ligne de communication du groupe passant par une présence plus marquée d’Emmanuel Besnier, son président, qui ne dément du reste pas cette réorientation dans l’interview donnée au Journal du Dimanche. On peut toutefois se demander si l’évocation d’une indemnisation est bien opportune lorsque la santé de bébés s’est vue menacée. Elles grèvent actuellement la rentabilité des entreprises agroalimentaires", indique encore l'association qui fonde son enquête sur les réponses de 700 entreprises consultées entre le 6 et le 10 avril. Plus largement, l'Ania note que "70% à 80% des entreprises" de l'agroalimentaire "constatent des baisses de chiffres d'affaires et une rentabilité fragilisée". Adeline Haverland Lactalis. Chez les nourrissons et les jeunes enfants bien plus sensibles à l’infection, celle-ci peut être causée par l’ingestion d’un nombre minime de bactéries. Rien ne permet de trancher entre une négligence généralisée ou une « erreur » volontaire. En complément d’excuses renouvelées en conformité avec les bonnes pratiques de communication de crise dans l’ère du temps, le président de Lactalis, Emmanuel Besnier, a fini par s’exprimer, avec gravité et responsabilité, après la médiocre prestation de son directeur de la communication, Michel Nalet,  livré en pâture aux médias lors de la première conférence de presse. La liste des produits concernés par des rappels se trouve sur le site de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). Le siège social de Lactalis fait également l’objet d’une perquisition, de même que le centre qualité de Lactalis, situé en Ille-et-Vilaine. L’agence Nitidis a conçu un programme d’accompagnement et de formation à la gestion de crise alimentaire entièrement dédié à l’environnement des risques auxquels s’exposent les entreprises et industriels de l’agroalimentaire. Mais la crise du coronavirus a été un défi de trop. "Ces hausses de coûts, remontées par l'ensemble des industriels, sont comprises entre 3% et 16%. Selon un sondage réalisé par l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), les entreprises françaises doivent actuellement se débrouiller avec en moyenne 20 % d’employés en moins. On y démontre en effet que ce sont tous les industriels de la transformation laitière qui déploient des pratiques peu vertueuses, y compris de grandes coopératives telle Sodiaal. Elle serait passée entre les mailles du filet des opérations de rappels et de retrait des produits qui ont été ciblées uniquement par l’administration sur les poudres de lait pour bébé. La société Sodilac a rappelé jeudi plusieurs produits infantiles à base de protéines de riz fabriqués dans le nord de l’Espagne et distribués sous la marque Modilac après le signalement de quatre cas en France de « Salmonella poona » dans des selles de nourrissons. » Bruno Le Maire a convoqué la direction de Lactalis, le ministre ayant jugé l’entreprise “défaillante” dans cette affaire. Dans une interview au Journal du Dimanche, publiée le 14 janvier 2018, Emmanuel Besnier, Président de Lactalis, déclare que le groupe n’avait pas d’informations sur de possibles contaminations avant le 1er décembre, et qu’il y a eu deux alertes en 2017, en août et en novembre, la bactérie ayant été détectée sur un balai et sur un carrelage autour de la tour de déshydratation n°1, sans qu’il y ait à ce stade nécessité d’alerter, la bactérie n’affectant pas le produit. Le secteur agroalimentaire, qui constitue l’un des plus importants de l’économie française, est en crise. démontrent qu’après conduite sur plusieurs mois d’un programme de restauration d’une image positive, tous les groupes retrouvent à moyen terme le capital de confiance des clients, ponctuellement entamé. Le taux d’absentéisme atteint même 40 % dans la région parisienne. Pendant ce temps, le gouvernement et les représentants de la branche agroalimentaire soulignent qu’il n’y a aucune pénurie de denrées – ce qu’on peut constater tous les jours en allant faire ses courses. Certaines coopératives de céréales maintiennent leurs prix par solidarité malgré l’augmentation de la demande. "Tous les Français doivent en avoir conscience. La grande distribution et les pharmacies auraient dû être plus réactives, même dans la période de forte activité des fêtes de fin d’année. Les mêmes accusations se retrouvent dans les propos d’Agnès Buzyn : “Je crains que nous trouvions des choses étonnantes chez Lactalis”. L’instruction pourrait s’étendre  au laboratoire d’analyses auquel Lactalis sous-traitait une partie de ses autocontrôles (Eurofins) tout comme aux distributeurs (grandes enseignes, pharmacies, crèches et hôpitaux) qui n’auraient pas correctement appliqué les procédures de retrait/rappel. Comme souvent, chacun se renvoie la balle : le fabricant « ne comprend pas » ce qui a pu se passer et ne constate pas de “manquements de son groupe sur les procédures”. ». Le retrait/rappel lancé par Lactalis concerne, lui, 16 300 boîtes de lait Picot AR vendues exclusivement en pharmacie, depuis le 29 novembre 2018. Rappelons que les productions de Lactalis, à base de produits laitiers,  sont toutes potentiellement exposées au même  type de contamination…. Le secteur le plus touché est la pêche. Ce programme de formation comporte différentes phases se déployant depuis la théorie et l’apprentissage des bonnes pratiques auprès des cadres et acteurs concernés au … « L’État a été pleinement dans son rôle », assure le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Nous verrons si au fil du temps au-delà du site d’appel au boycott de Lactalis (17619 signatures au 19 octobre 2018) pour rémunérer à juste titre les fournisseurs français, poindra le hashtag plus généraliste #jeboycottelactalis comme ce fut le cas pour Danone après l’annonce du plan de restructuration de sa branche biscuits comportant deux fermetures d’usines et la suppression de 570 emplois en France. « Trop de retrait tue le retrait », résume une des enseignes concernées. Dans le cas présent, c’est le maintien dans les linéaires de distributeurs des produits faisant partie de lots retirés de la vente ou rappelés qui a mis le feu aux poudres … Ce sont en effet des clients qui ont tiré le signal d’alarme. En portant plainte contre X, le parquet signifie le dépassement de la mise en cause de la seule entreprise Lactalis. L’alerte sur des produits toujours vendus malgré le rappel a été donnée par une cliente de Leclerc qui a levé le lièvre. Si les distributeurs apparaissaient jusqu’à là plus exposés au risque juridique, maintenir dans les rayons de produits frappés de rappel est une infraction pénale passible de cinq ans de prison et de 600.000 euros d’amende, l’Association des familles victimes du lait contaminé aux salmonelles (AFVLCS) affirme  le 25 septembre 2018, après avoir étudié les documents transmis par le préfet de la Mayenne, que 8 000 tonnes de poudre de lait fabriquées dans l’usine Lactalis de Craon (Mayenne) et potentiellement contaminées aux salmonelles auraient échappé aux opérations de retrait-rappel. Au vu du reportage,  plusieurs consommateurs ont déclaré sur Twitter, qu’ils boycotteraient désormais les marques du groupe. Ces chiffres montrent "l'effort national considérable des entreprises de l'alimentation qui permet à la chaîne alimentaire de tenir, tenir mais à quel prix ? Enfin, on ne peut qu’une nouvelle fois déplorer le déficit de coordination entre l’administration, le producteur et les distributeurs. Crise du fipronil : aucun produit falsifié en France Dossier Stéphane Travert, le ministre de l’Agriculture a présenté le bilan des enquêtes en élevage des poules pondeuses en France. Les diagnostics ont été très rapidement établis, qui ont conduit à une cause première commune : les laits infantiles produits dans l’usine de Craon, en Mayenne, appartenant à Lactalis, troisième groupe laitier mondial, étaient contaminés par une bactérie du genre salmonelle. Au travers de la crise résultant de la contamination de boîtes de lait infantile, c’est tout la filière agro-alimentaire depuis le producteur jusqu’au distributeur en passant par l’Etat régulateur et contrôleur qui se trouve mise sur la sellette en France. Des dizaines de millions d’emplois menacés par la pandémie de Covid-19. Un communiqué du ministre de l’agriculture soulignant en outre que la réouverture du site industriel de Craon ne pourra “être envisagée tant qu’un plan d’action de maîtrise sanitaire rigoureux n’aura pas été validé par les services de l’Etat”. Plus de 300 rédacteurs et 40 correspondants à l’, Vu de l’étranger. Mais aurait-il pu en aller différemment, fût-ce le président qui soit d’emblée monté en première ligne ? Le 17 janvier 2018, plusieurs sites du groupe agroalimentaire sont perquisitionnés dans le cadre de l’enquête préliminaire sur la contamination de laits infantiles ouverte le 22 décembre dernier par le pôle santé publique du parquet de Paris pour « blessures involontaires », « mise en danger de la vie d’autrui », « tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine » et « inexécution d’une procédure de retrait ou de rappel d’un produit » préjudiciable à la santé. On ne saurait en l’espèce renvoyer les causes sur les responsabilités d’une lointaine Europe. Contexte Avec 600 millions de baguettes et 1,5 milliard de viennoiseries produites chaque année dans ses 19 unités de production, Neuhauser est un groupe leader en boulangerie et viennoiserie en Europe. Les prochaines échéances judiciaires conduiront-elles à une résurgence de la crise ? "Même si l'inflation en rayons est quasi nulle, les entreprises de l'alimentation supportent des hausses de coût directement liées à l'augmentation des prix des matières premières, des coûts de maintenance des outils de production ou encore de l'achat des équipements de protection des salariés", prévient l'Ania, qui fédère indirectement près de 18.000 entreprises du secteur. Soit les salariés sont en congé maladie, soit ils restent chez eux pour garder leurs enfants (ce qui est actuellement autorisé), soit ils usent de leur droit de retrait, c’est-à-dire ne vont pas travailler si l’employeur n’assure pas les conditions sanitaires requises. Le président de Lactalis promet que son entreprise va revoir tout son processus sanitaire “de façon à anticiper toute survenue d’une contamination”. Les procédures d’auto-contrôle, régulièrement réalisées par le fabricant lui-même ou un laboratoire indépen… Lactalis précise donc que le retrait des produits Picot AR intervient « par principe de précaution maximum et à titre préventif », « à la suite du rappel de plusieurs formules infantiles d’un concurrent fabriquées en Espagne chez un fournisseur extérieur ». Sur les 3 mois du 15 mars au 15 juin, l’effet de la crise de la Covid-19 sur l’agriculture normande peut être estimé à une perte de 22 millions d’euros environ. Le rappel lancé jeudi par la société Sodilac, filiale du groupe fromager Savencia Fromage & Dairy, concerne environ 400 000 boîtes de 18 références de produits distribués exclusivement en pharmacies, via des associations caritatives – Restos du cœur, Médecins sans frontières, Croix Rouge Guyane – et des sites de vente en ligne, dont le géant américain Amazon. Et le rayon poissonnerie des supermarchés est souvent désert : les consommateurs évitent les produits à base de poisson. Les bateaux qui approvisionnaient les restaurants ne sortent plus. « Nous agissons immédiatement sans même attendre les résultats des investigations menées chez le fournisseur », indique le géant laitier en assurant que « tous les contrôles sont conformes ». L’émission Cash Investigation diffusée le 16 janvier tempère quelque peu l’opprobre qui frappe aujourd’hui Lactalis. En ce qui le concerne, Lactalis se voit imposer la destruction de l’ensemble des produits retirés en France et à l’étranger. Économie. Cette poudre de lait aurait selon l’AFVLCS, citée dans un article de l’Usine Nouvelle, été destinée aux «préparations industrielles (glaces, pâtisserie, entremets…) ». Au temps du coronavirus, manger local a le vent en poupe, Découvrez toutes nos offres d'abonnement à partir de 1€, Créez votre compte pour profiter de l'édition abonnés sur le site et les applications. Quentin Guillemain, le médiatique président de l’association des familles victimes du lait contaminé (AFVLCS) et porte-parole de Génération Écologie, s’est exprimé sur Twitter : « j’apprends à l’instant le retrait de la vente du lait Picot AR de Lactalis fabriqué sur le même site que le lait Modilac en Espagne. Le fait que la santé de bébés se soit trouvée mise en jeu n’y est sans doute pas pour rien, la tradition du secret cultivé par Lactalis et la succession de cafouillages dans l’ordonnancement et la mise en oeuvre des retraits et rappels de produits non plus. Le groupe a notamment utilisé le hashtag #LactalisRepond pour réagir en direct, pendant la diffusion de l’émission sur France 2. Cette crise dont les conséquences auraient pu s’avérer plus graves encore commande, sous l’impulsion de l’Etat, d’engager une réforme en profondeur des dispositifs d’alerte et de prise en charge des alertes sanitaires en lien avec l’industrie agroalimentaire. Lactalis bénéficie néanmoins d’une couverture d’assurance comportant des garanties responsabilité civile produit, responsabilité civile après livraison, couvrant les frais de défense et les éventuels dommages et intérêts consécutifs à une mise en cause au titre des produits vendus ou livrés par l’entreprise ainsi qu’une garantie des frais de retrait des produits. Rarement crise n’aura cependant eu de résonance aussi forte et conduit à la vindicte simultanée d’un industriel de l’agroalimentaire, de grandes enseignes de la distribution et de l’État, au point d’en arriver à parler de crise systémique. Les affaires marchaient bien en général, l’entreprise a grandi et s’est étendue à la production. Comme les marges sont petites dans notre branche, le moindre incident peut avoir des effets graves”, explique le patron de l’entreprise. Leclerc a annoncé en premier cette bévue, mais ce groupe n’est pas le seul à avoir commercialisé des produits infantiles Lactalis potentiellement contaminés, la liste s’est par la suite considérablement allongée : Carrefour, Système U, Auchan, Intermarché et Casino. D’autant plus qu’il se dit que Lactalis se serait dès le mois de décembre rapproché de familles en vue de leur proposer une indemnisation. Enfin, par rapport au premier baromètre de l'Ania dans le contexte de l'épidémie de Covid-19, le 1er avril, l'absentéisme dans les entreprises ayant répondu augmente à 13% contre 9% auparavant, l'association estimant que cette moyenne "reste basse" et "sous contrôle". Elle a été suivie par nombreux autres parents choqués de retrouver dans les rayons des produits rappelés. Lactalis, tout comme les autres industriels de l’agroalimentaire, ne pourra que tirer les enseignements de cette crise par un renforcement de ses mesures de sécurité alimentaire et sa réactivité dans le déclenchement d’alertes sanitaires claires et appropriées. Les entreprises appellent donc le gouvernement à leur procurer davantage de masques et de vêtements de protection. Les auteurs pointent “une volonté de dissimuler certaines informations aux autorités de contrôle”. Ce constat appelle la conduite régulière d’exercices de place, à l’égal des stress tests existants pour les organismes bancaires ou des simulations de catastrophes, crue centennale par exemple, pour les administrations et opérateurs d’infrastructures vitales, afin d’améliorer la cohésion et l’efficacité des dispositifs et pratiques de gestion de l’alerte et de gestion de crise agroalimentaire de l’ensemble des intervenants, au bénéfice d’une sécurité alimentaire et sanitaire renforcée. La réduction du nombre de bactéries suivant une loi logarithmique et non soustractive, le nettoyage des zones à l’origine de la contamination devra être extrêmement poussé. « Les autres références Picot, fabriquées sur des sites de production différents, ne sont quant à elles absolument pas concernées », assure le groupe mayennais. 80 gendarmes, magistrats et agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont investi le site de Craon. De graves situations de crise émaillent régulièrement l’actualité de l’industrie agroalimentaire (lasagnes à la viande de cheval, vache folle, oeufs au fipronil, poulet à la dioxine, graines germées à la bactérie E-Coli, etc.). Les services de la répression des fraudes mènent l’enquête pour déterminer les causes précises de ce dysfonctionnement majeur. Quand cela s’arrêtera-t-il ? Cette réserve qui répond au besoin d’engagement de nombreux consomacteurs dans la gestion de crise agroalimentaire viendrait s’adjoindre aux différentes réserves existantes : réserve sanitaire, garde nationale, réserves opérationnelles ou citoyennes des Armées, réserve de sécurité civile, réserve civique, etc. “Les alertes sont plus que claires, chaque lot est détaillé. Le 16 janvier 2018, à la satisfaction de l’association des familles de victimes du lait contaminé,  le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation annonce le durcissement des contrôles et le renforcement des obligations de transparence des entreprises agroalimentaires en vue de prévenir de nouveaux scandales sanitaires dans la filière laitière. Le chiffre d’affaires des supermarchés augmente parce que les gens ne vont plus au restaurant. Voila de quoi simplifier les rappels de produits par sélection de numéros de lots. Quoi qu’il en soit, l’origine de la présence de ces bactéries provient de manière quasi-certaine d’un manque d’hygiène du personnel de fabrication du produit incriminé – ici du lait infantile – par défaut de lavage des mains, ou bien du matériel (bottes, tuyauteries, flexibles, raccords, etc.). Au point présent d’avancement de la crise, les process de contrôle-qualité et de gestion de crise de Lactalis ont manifestement été déficients, ce que reconnaît Emmanuel Besnier. Le pôle santé publique du parquet de Paris a, selon le mensuel Que Choisir, ouvert une information judiciaire contre X pour « tromperie sur les qualités substantielles des marchandises », « blessures involontaires ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à trois mois » et « inexécution par un exploitant du secteur alimentaire de procédures de retrait ou de rappel d’un produit préjudiciable à la santé ». Pas de quoi déclencher une gestion de crise agroalimentaire en somme. On imagine bien qu’ils ne peuvent pas, comme ça sur une demande express, se rendre dans tous les magasins de leur département alors que le problème est urgent. Corroborant ce constat, dans un tweet publié le 16 janvier 2018, l’association des familles de victimes du lait contaminé annonce qu’elle “a pris contact avec le groupe laitier afin d’être reçu par le PDG Emmanuel Besnier pour obtenir des réponses sur la contamination et des excuses renouvelées aux familles concernées #Mayenne“. Renseignez votre adresse mail et recevez nos newsletters, Une patiente en état d'urgence qui n'a pu être prise en charge par l', Journée d’animation d’un Retour d’expérience sur la gestion de crise. “Le cadre juridique sera renforcé avec une obligation pour les entreprises de transmettre aux services de l’Etat les résultats des contrôles défavorables, qu’il s’agisse de contrôles sur les produits ou sur l’environnement, dès lors qu’ils peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé publique”. Le 16 janvier 2018, le gouvernement tente de reprendre la main et annonce à cet effet, par la voix du ministre de l’agriculture et de l’alimentation et du ministre de l’économie,  un train de mesures à venir pour mieux sécuriser la filière agroalimentaire (voir ci-dessous). Le gouvernement se défend d’avoir manqué à ses obligations. "Les entreprises agroalimentaires tiennent, mais à quel prix ? La contamination s’effectue par voie digestive, en consommant des aliments contaminés crus ou peu cuits : lait, viande – notamment la viande hachée et la volaille – les oeufs ou préparations à base d’oeufs crus et les coquillages. En France, au 8 décembre, 35 bébés ont été victimes de diarrhées et de vomissements, 18 d’entre eux ayant dû être hospitalisés. Les diagnostics ont été très rapidement établis, qui ont conduit à une cause première commune : les laits infantiles produits dans l’usine de Craon, en Mayenne, appartenant à Lactalis, troisième groupe laitier mondial, étaient contaminés par une bactérie du genre salmonelle. Comment bien gérer une crise agroalimentaire. Au 19 octobre 2018, Lactalis est confronté à plus de 300 plaintes déposées par des familles de bébés malades ou ayant consommé du lait potentiellement contaminé et de plusieurs associations, dont l’UFC Que Choisir qui dit “réfléchir  à se constituer partie civile”. Le 14 février 2019, c’est l’hebdomadaire Marianne qui publie un article citant un document de la répression des fraudes qu’il a pu se procurer. Le site Foodwatch.org a récemment mis en ligne une pétition qui vise les distributeurs et non le producteur : “Produits Lactalis rappelés mais vendus en supermarchés : les distributeurs doivent rendre des comptes ! Leur mode d’action est bien connu : après ingestion, elles traversent la paroi intestinale et gagnent les ganglions mésentériques, où, après lyse, elles libèrent leurs endotoxines, responsables des signes cliniques, puis elles gagnent la circulation sanguine et se disséminent dans tous les organes. Altaïr Conseil prépare à la gestion de crise alimentaire : plan de gestion de crise, formation à la gestion de crise avec exercice de crise IFS et BRC, assistance opérationnelle. Si Emmanuel Besnier indique que : “nous ne savons même pas, à cette heure, quel sera le coût des rappels.”, on peut estimer à plus de 150 millions d’euros la perte de chiffre d’affaires de la grande distribution correspondant aux 12 millions d’articles retirés de la vente, une centaine de millions  pour Lactalis, auxquels s’ajoutent bien sûr tous les coûts logistiques, administratifs et industriels induits : recherche des lots et produits, retrait des linéaires des distributeurs, transport et destruction des produits, dédommagement des victimes, frais de communication, mais aussi désinfection de l’usine de Craon, chômage technique des employés, perte de production résultant de l’arrêt d’activité de l’usine, mise en place de contrôles renforcés dans les autres usines, etc.). Si les Français continuent de consommer, les chaînes d’approvisionnement sont bouleversées. ». Ce document vise à comprendre comment des salmonelles ont pu se retrouver dans des laits pour nourrissons produits par le groupe agroalimentaire. Invoquant une “démarche de transparence”, Daniel Jaouen, directeur général, a précisé que le chiffre d’affaires avait progressé en 2018 à 18,5 milliards d’euros contre 18,4 milliards en 2017, le groupe se fixant un objectif de 20 milliards d’euros en 2020. Produits Lactalis rappelés mais vendus en supermarchés : les distributeurs doivent rendre des comptes ! Les exportations sont en partie bloquées, on manque de main-d’œuvre et les restaurants n’achètent plus. En effet, le 12 octobre 2018, alors que la production de laits infantiles a repris sur le site de Craon (la tour contaminée a néanmoins été désaffectée), un juge d’instruction vient d’être désigné pour poursuivre les investigations. Créez votre compte pour accéder à l'édition abonnés. Lactalis a démenti cette information, condamnant fermement  « des accusations sans fondement ». Enfin Lactalis a dû accorder des indemnisations pécuniaires aux 25 familles de bébés atteints de salmonellose et qui se sont adressées au groupe. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Plusieurs distributeurs concernés évoquent de manière plus ou moins confuse le facteur humain en tant qu’origine première de la crise : « un problème de gestion par les équipes », « des erreurs humaines », des directeurs de magasins franchisés trainant la patte pour retirer les produits, …. Dans les trois mois, un plan de contrôle spécifique aux produits laitiers en poudre pour enfants sera mis en oeuvre  et l’Agence nationale chargée de l’évaluation des risques (Anses) sera saisie pour évaluer les systèmes de surveillance. En parallèle, le ministre de l’Économie et des Finances propose de créer un site internet unique recensant tous les produits concernés par une procédure de retrait-rappel et a chargé le Conseil National de la Consommation (CNC) de composer, d’ici fin avril, des propositions en vue de “renforcer l’efficacité des procédures de retrait-rappel” et de “faciliter l’information rapide, complète et transparente des consommateurs”.

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