Nous roulions sur des routes cantonales – par absence temporelle d’autoroute car nous sommes là en 1970 – et cela prenait des heures et des heures. » Le résultat final se contemple à la galerie La Terrasse de Sierre sur 16 mètres de long sur 1 mètre huitante de haut. L’invitation est lancée « en marge des officines officielles » par « quelques jeunes romands ». Lorsqu’elle découvrait les dessins satiriques publiés dans Charlie Hebdo ou Hara-Kiri, elle pouffait avec malice, le regard rieur. Les mots viennent aisément dans ce qui se peint « bien » pour l’époque. » Wouah, tout ça en une phrase ! Geste galant que « le monsieur si gentil » exécutait dans un grand bruit de freins écrasés. » En mars 1973, le tandem Zwissig-Cerutti investit L’Historial de Nyon (avec trois autres artistes dont le sculpteur Raboud). La série permet de développer des idées plastiques en divers éléments et de créer ainsi un environnement plastique. Elle souligne « cette œuvre d’inspiration assez unique en Valais et réalisée en solitaire, et presque l’anonymat. À l’inverse, cette artiste sierroise pécherait par trop de discrétion. Sans concertation aucune, Le Nouvelliste titre, le 3 février 1987, « Trop discrète Mirza Zwissig ». Quelques mois auparavant, le 2 juillet 1965, M.Z. En 1989, le magazine 13 étoiles et Françoise de Preux reviennent, dès les premières lignes de l’article, sur « les nuisances intolérables (…) provoquées par une installation de lavages de voiture self-service, dépourvue de protection antibruit et qui fonctionne jours ouvrables, dimanches et jours fériés à proximité d’immeubles d’habitation. Autant Mirza montrait quelques légèretés au volant, autant elle pilotait sa démarche artistique avec une rigueur ascétique. « Y’a rien… » Ces petits mots sont tombés lorsqu’il a été question de réaliser une expo commémorative sur Mirza Zwissig, Ce qui est vrai et faux. Site de la station de radio France Inter, page "Z'avez pas vu Non ? « Mirza Swissig (sic) opte pour la ligne courbe, la plus séduisante, la plus cosmique et la plus sensuelle à la fois… la ligne préexistante, permanente réalité. Durant plusieurs jours, Nino Ferrer va tester cette petite mélodie dans les différents boites où il se produit avec son groupe, et il se rend compte de son succès. s’en aperçoit dans un long papier imprimé dans La Feuille d’Avis du Valais. De telles personnes portent le titre de Mirza , placé avant leur nom. Il s'est écoulé à plus de 75 000 exemplaires[7]. Espace losange – 50×70 cm – 1988 – Sérigraphie – 15 ex. Tu te dois d’explorer autrement pour ramener ce qui est. Lorsqu’elle passait à la maison – avenue du Marché 8, Sierre – Mirza ne rigolait jamais en se tapant à grandes claques sur les cuisses. ». Il arrivait que Mirza cale en montée – celle de Platta, à Sion – sans doute aussi dans un rapport particulier entre son pied droit et l’embrayage. La Tribune de Lausanne et Ceh. « Notre école vous félicite chaleureusement pour votre travail tenace, très propre, de votre discipline exemplaire, ainsi que pour votre tenue toujours irréprochable. Il s’agissait de repérages destinés à ce texte, d’un café pris avec Angelo, son frère qui m’accorde la confiance de ces recherches. Le corbillard a été imposé par les autorités pour des raisons sanitaires. Sa personnalité est d'être normale, soit gentille, douce et sympathique et son anniversaire est le 27 décembre, elle est donc Capricorne. Deuxième hypothèse : Nino Ferrer a composé la chanson trois ans plus tôt, en s'inspirant d'une chienne nommée Lassie, recueillie par ses parents, qui avait fait une fugue de 300 km. « La consigne de départ était simple : chacun devait fournir un travail sur n’importe quel thème mais en respectant les mesures de la caisse de bois à disposition (50X50X50). Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) Mirza figurait parmi la vingtaine d’artistes mobilisés. parlent des « collages de Zwissig dont les couleurs luminescentes se marient fort heureusement avec la simplicité du trait et du langage. Ce texte, déclamé sur un ton très haut, semble indiquer que le personnage de la chanson, très énervé, est à la recherche de son chien, apparemment en divagation, et que cela semble le mettre littéralement en transe[9]. « Mirza Zwissig impose son nom et son œuvre dans des compositions réalisées au moyen de papiers autocollables de couleurs savamment disposées avec une infinie rigueur. Un hommage original, un tribut de mémoire car, entre deux, Mirza a tiré sa révérence de vie le 28 octobre 1995. Une autre photo cadre Mirza entre Isabelle Bonvin et « Mme Cerutti » (toujours ma maman, ex-Zufferey, comme quoi la dactylo créée des liens). Dans l'assistance, il aperçoit une femme qui court après son chien Mirza… Il improvise aussitôt : "Z'avez pas vu Mirza…" [5] Réception. Exactement vingt-quatre ans plus tard, j’ai garé ma Fiat Punto 1998 devant chez elle. Sous-entendu: « Elle existe ! « Les murs m’ont toujours intéressée. « Très graphiques, poursuit le rédacteur anonyme, ces compositions, exécutées avec des matériaux modernes, sortent des chemins battu (sic) de l’art figuratif. Son talent caché est de sauter à r… » de la Majorie. J’ai même encore trouvé une indication au 16 août dans une revue d’arts ou du 1947 dans Le Journal de Sierre, dans un hommage. Qui est Mirza Husayn Ali Nuri ? Une longue après-midi d’automne 1988, elle s’était répandue en invectives argumentées contre une station qui lavait les voitures en face de son domicile, le Petit Lac, Sierre. Elle avait l’humour discret, ce que l’on retrouve dans sa participation à l’Organisation Pataphysique sierroise (Orgapas). Ce qui sème dès lors quelques perles rédactionnelles lorsque le chroniqueur se doit de retranscrire ce qu’il observe sur les cimaises. Âgée de 45 ans, Mirza Zwissig ignore il est vrai la facilité. Une vie faite de peinture. Rideau – 61×46 cm – 1966 – Huile sur toile. A la demande d’Angelo Zwissig, frère de Mirza, j’ai plongé profond et ramené ceci. ». Une personne (pas nécessairement musulmane) qui a une mère qui est sayyid (mais dont le père ne l’est pas). Dans un autre compte rendu de 1972 – (« Les expositions de Charavines »), René Deroudille se montre plus descriptif. selon les recommandations des projets correspondants. Composition N – 70×50 cm – 1989 – Gouache sur papier, Le lundi 28 novembre 1988, dans Le Nouvelliste et sous mon abréviation (joc), je traitais d’une exposition de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses (SPSAS) aux galeries de La Treille et de la Grande Fontaine. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Allongées parce que Mirza empruntait des itinéraires à l’instinct sans écouter le GPS humain à ses côtés, à savoir mon père. Sa phrase de signature est "ouaf". du Musée des beaux-arts de la Majorie » (août 1958), celui de Spillmann (juin 1961). Dans tous les jeux, Mirza est une villageoise apparaissant aléatoirement dans le village du joueur. » Une photo immortalise l’œuvre « Ouolcar », « composée d’une plaque d’aluminium sur fond noir ». La chanson est incluse dans une liste de 3 000 morceaux classiques du rock dans l'ouvrage La Discothèque parfaite de l'odyssée du rock de Gilles Verlant[8]. Le Nouvelliste décrit « un ensemble peu commun d’une tendance nouvelle de la peinture ». La dernière modification de cette page a été faite le 19 septembre 2020 à 20:58. ». » « Tout joue sur l’horizontale et sur la verticale mais la sécheresse éventuelle de ces axes, que privilégiait Matisse, est adoucie tantôt par l’arrondi de tous les angles, tantôt par la présence de disques colorés. La décision administrative n’a sans doute pas amélioré ce ressentiment. À ce moment, une vieille dame rameute l'assistance pour retrouver le chien qu’elle a perdu, nommé Mirza. » À l’entrée de cette galerie – si je me fie à mon hippocampe, siège de la mémoire à long terme – trônait un merle des Indes bouclé dans une cage. Toujours dans la critique collective (et quand même un peu à la truelle des lieux communs), Jean Broccard relève en juin 1961 « le pouvoir de suggestion, l’équilibre et la sobriété de leur composition, la bienfacture de leur exécution » dans Le Nouvelliste. Ils offrent la possibilité de modifier l’environnement par des impacts plastiques de grandes dimensions. « Reste une œuvre discrète, peu connue car trop rarement exposée. Pas renvoyé, pas touché ? Les champs obligatoires sont indiqués avec *. ». « Plus énigmatiques sont sans doute les œuvres de Mirza Zwissig de Sierre. « Leur souhait dès à présent : se réconcilier au plus vite avec les susceptibilités qui y seraient déjà froissées. ». Entre-temps, il avait été décidé de trier et d’offrir certaines choses (livres, matériel) de Mirza à celles et ceux qui se montraient intéressé.e.s. Du côté d’Annemasse (France), en octobre 1971, Mirza tape dans l’œil de celui qui signe De Visu dans Le Progrès de Haute-Savoie-Ain. Mirza semble aussi comprendre que l’art, le beurre et les épinards cohabitent difficilement en trio. Sur internet, il y a des miettes de traces, des reliquats d’intérêts dispersés de ci et de là. Pourquoi le Valais ne lance-t-il pas aussi de tels concours de façades ? À l’Etat-civil de Sierre, août 1942, Mirza se retrouve en page 3 et venue au monde en numéro 18 sur la liste, de Louis et de Mirza-Battistina-Filomena, née Bavelloni. ». » La création capillaire de Mirza interpelle Le Nouvelliste et V.G. [4], Troisième hypothèse : Nino Ferrer chante à l'occasion du festival de Cannes. Celui de « décoration » (14 juin 1956 dans Le Journal et Feuille d’Avis du Valais). La justification de leur audace : ils sont plus de trois et – chose rare en Helvétie – ils n’ont pas fondé d’association. Dès que le registre change les mots s’empruntent dans le choix de l’embarras. Histoire de cheveux gris Membre active de la SPSAS, elle présente encore et toujours ses propositions plastiques hors Valais. Une personne (pas nécessairement musulmane) qui a une mère qui est, Mirza hvala ti est le titre d'une chanson écrit pour Mirza. Il décide donc de procéder à son enregistrement en studio [2]. Mirza réussit à se classer à la 10e place des ventes en France[6]. Un nom musulman signifiant que la personne descend directement d’un roi en persan s’il vient après le nom, noble savant de haute classe sociale travaillant avec le roi s’il est placé avant. Entre deux sets, on diffuse La la la la la. Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici. Le journal y publiait les avis de naissance. Plus tard, Mirza imaginera un mur, le Mur. Mirza fait « donc entrer l’art en action pour tirer le citoyen de sa léthargie. Sur une invitation de la SPSAS, le libellé souligne que le quidam est convié à la « Fête à Mirza ». Mirza réussit à se classer à la 10 e place des ventes en France [6]. Ce qui n’a semble-t-il pas rebuté Ceh. La dernière modification de cette page a été faite le 28 juillet 2020 à 13:59. À Delémont, en novembre 1989, Jean-Pierre Girod ne boude pas son plaisir dans les colonnes du Démocrate. Le 27 mars 1959, La Patrie valaisanne informe la population sur l’identité des jeunes gens fréquentant l’École supérieure de commerce. Cette chanson ne possède pas de réel refrain, mais une suite de phrases très simples, liées au rythme de la chanson, telles que : Il semble me rappeler qu’elle avait remplacé le pommeau du levier de vitesse par une balle de tennis. Il serait plus que grand temps de (re)faire connaissance avec Mimina, non ? » Mirza brosse des « dessins botaniques », réunit dans des pots des reliques naturelles, les assemble (tu savoureras quelques exemples dans la plaquette imprimée… oui, je te fais le pitch à donf! En août puis septembre 1958, avec d’autres collègues des Beaux-Arts, elle expose au Château de Villa puis à l’Hôtel de Ville de Martigny. Je prends le grand plaisir égotique à me citer : « Plus revendicative, Mirza Zwissig présente, documents sonores à l’appui, les « nuisances intolérables » qui avoisinent son atelier sierrois. On ne peut même pas faire confiance à la presse de l’époque… Pffff! Plus tard – mais un poil de pinceau par rapport à l’Éternité créatrice (c’était pour quand même mettre un mot sérieux au départ) – j’ai parlé avec Mirza à titre journalistique. » Le vernissage mis à part, des lectures et un concert de jazz marquent cette initiative. » L’auteur cite alors toutes celles qui sont sur le catalogue d’une exposition à La Majorie, dont Mirza. Au quotidien, j’ai hérité d’une part de Mirza, d’un partage de son esprit, comme d’autres bénéficiaires, comme vous dans toi première exposition rétrospective. Le 9 septembre 1965, dans Le Nouvelliste, Aloys Praz lui dédie enfin des lignes particulières. Si tu ne leur donnes pas de quoi trouver, ils reviennent bredouilles. Âgée de 45 ans, Mirza Zwissig ignore il est vrai la facilité. Mirza ne se roule aucunement les pouces. Le Nouvelliste du 14 juin 1973 rapporte les particularités d’Orgapas dans un article intitulé « De l’inutilité… » « Les membres du groupe ne proposent aucune solution politique, morale ou artistique, ils se contentent d’être les observateurs attentifs et souvent amusés de l’état actuel des choses (…) Toutefois, le groupe souhaite étendre ses activités (ou non-activités) à la population tout entière en se faisant le complice involontaire (surtout involontaire) des institutions politiques, financières, religieuses, artistiques et militaires de la place. « L’éveil de la conscience écologique est une nécessité », affirme-t-elle « haut et fort » à Françoise de Preux. À la Maison des Jeunes, deux cents mètres plus bas, elle vernit une vingtaine d’œuvres. Mirza avait dû endurer pour la énième fois une allusion (du douanier en l’occurrence) concernant la chanson de Nino Ferrer avec un prénom homonyme…. Et surtout qu’elle approchait le Code de la route avec une sensibilité qui lui était propre. Sur Sierre, La Patrie valaisanne la classe dans « les artistes en herbe ». https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mirza&oldid=173351148, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, Portail:Sciences de la Terre et de l'Univers/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. « Où est passée Mirza ? Mirza y décroche une Note 2 en dactylographie dans le « Concours des 60 mots », honneur qu’elle partage avec Vérène Zufferey, ma maman, voilà pourquoi je m’offre une infinie joie de vous le signaler. », Série Oire 10 – 40×40 cm – 1980 – Collage papiers plastifiés, Le vécu de ses manifestations publiques, comme nous y sommes, se ralentit. Mirza Husayn Ali Nuri était fondateur de la religion baha ie . Cette impro est basée sur un événement réel : l’été 1965, Nino se produit avec son groupe dans les discothèques du Sud-Est, notamment à La Playa de Saint-Raphaël. Mirza s’amuse, donc, évolue du figuratif vers d’autres champs créatifs. Céline Salamin : la femme qui peint des oreilles publie un joli calendrier, Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Le passage à la frontière ? Dans un sachet en plastique, elle nous présentes (sic) quelques touffes de cheveux : ceux qu’elle s’est coupés cette année. Et du coup, certains pourront dire: « Y’a quêque chose… ». « Émancipée de l’élément trop concret, sa palette, son « industrie » s’attache à recueillir le maximum des impressions que reflète un rayon de sérénité traversant l’objet quel qu’il soit, stimulant le végétal, embrasant les nuages à l’heure où le soleil apparaît… à recueillir l’ultime sentiment que suggère un contact direct avec la joie de ce qui grandit harmonieusement ou avec la tristesse d’un être contrarié en ses légitimes aspirations. Mirza a quitté ce monde aux aurores de Google et les robots de ce moteur de recherche sont de grandes feignasses. PS: L’exposition hommage à Mirza Zwissig sera vernie en mai 2020. Présente en dehors de sa cuisine et délaissant l’aspirateur, Mirza s’amuse. « Il a bien fallu que tu te raccroches à la géométrie, à la rigueur des contraintes, à l’assise du carré, à la densité du rectangle, sous peine de t’envoler trop vite dans l’insoutenable légèreté du non-être. » et « Veux-tu venir ici ǃ ». Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb. Il a aussi pour but de se faire reconnaître d’inutilité publique. Le texte qui suit constitue une plaquette de 64 pages imprimée en nombre limité qui sera en vente dès le 18 avril au Château de Venthône. Un sociologue trouvera manière à réflexion dans cette nombreuse présence féminine en un secteur de l’activité créatrice où jusqu’ici c’est leur absence surtout qui s’imposait. (…) Pionnière avec Duarte et Cerruti (sic) d’un art purement abstrait et géométrique, son travail est un témoignage unique dans le champ pictural valaisan : un besoin de perfection qui apporte une contribution notable à l’art concret suisse. Ces belles mèches grisonnantes, au-delà du gag stimulant, questionnent sur le temps qui passe, la vie qui va, etc. Celui de « 200 fr. Mirza respire le calme, la tranquillité, l'harmonie, et inspire la sympathie. Dans une lettre adressée le 2 juin 1955 à Mirza par Fred Fay (directeur de l’École Cantonale des Beaux-Arts du Valais), l’institution délivre des compliments à son élève. À Martigny, l’article du Nouvelliste écrit : « Les natures mortes ont tenté les pinceaux habiles de Mme Mathilde Spagnoli, de Mirza Zwissig, de Philippe Schmid. Qui est il ? Dans ma bibliothèque, j’ai rangé quelques ouvrages drolatiques des années septante, des raretés. « La fanfaronnade n’est guère du goût de Mirza Zwissig. Photo de Robert Hofer (comme toutes les reproductions des œuvres) décadrée…, Aucune croix sur le faire-part du mardi 31 octobre dans les avis mortuaires du Nouvelliste. Nino prend alors le micro et entonne : « Z’avez pas vu Mirza… La la la la la… ». Parmi mes premiers souvenirs d’enfance se trouve la 2 CV de Mirza Zwissig. » Dans Le Journal de Sierre (6 février 1987), Françoise de Preux appréhende avec une acuité pertinente le travail de cette artiste. La plaquette imprimée pour l’occasion à 120 exemplaires comprendra bien plus de reproductions que celles mises dans cet article. Avec la permission d’Angelo, je le publie sur mon site pour donner à manger aux petits robots de Google, que Mirza sorte de l’ombre, qu’elle soit référencée. En dehors des touches, Mirza hérite des premières impressions sur ses créations alors figuratives. Ses qualités de sérieux, de conscience de ses devoirs le rendent sécurisant pour son entourage. Je trouve qu’il est temps de remédier à cette concision indigne de son talent. « Elles attestent toutes que la femme valaisanne n’est plus condamnée aux seuls soins du ménage. Sur la scène du Bilboquet, club de jazz germanopratin où il se produit, Eddie Barclay entend la chanson et lui propose un contrat. » Fin 1958, dans « Une grande exposition et une louable initiative », le rédacteur du Rhône voit dans les tableaux accrochés à la Majorie « la renaissance des arts valaisans » et goûte « les paysages émouvants » de Mirza. Selon une lettre du 16 juillet 1958, il s’agit du montant que souhaite régler son directeur Albert de Wolff pour « une grande toile de la vieill (sic) Ville que tu as peinte les derniers temps depuis la fenêtre de l’école », explique Fred Fay. La chanson est née d’une impro exécutée par Nino Ferrer et inspirée de La la la la la, un morceau écrit par Clarence Paul et chanté par Stevie Wonder en 1962, alors que celui-ci avait douze ans[1]. Elle les montre moins, ses réalisations. Elle suit un itinéraire plastique qui échappe à toutes les normes commerciales. C’est ce que j’appelle la plasticité active. Aussi quand elle avait voulu acheter une œuvre à Mirza, l’artiste écolo leur avait proposé une simple cassette avec l’enregistrement des décibels produits par la station de lavage. » Dans les archives fournies par Angelo Zwissig, il me semble bien avoir retrouvé ledit bon, daté du 16 juin 1958. Il s'est écoulé à plus de 75 000 exemplaires [7]. Juin 1957, Le Journal et Feuille d’Avis la glisse dans la liste des artistes qui « méritent beaucoup d’encouragements et de félicitations ». Une œuvre témoin de plus de trente ans de recherches. ), Elle participe à un concours de projets pour la décoration d’un bâtiment, rue des Terreaux à Lausanne. C’est rarissime, cela mérite une citation intégrale. L’expression graphique permet la création de propositions plastiques plus subtiles où l’humour a libre cours. Certains rapports sont logiques et d’autres moins. », « Où est donc passé ce chien ? La commune de Sierre avait laissé se construire cette chose bruyante, à la limite de la légalité et des règlements, sans broncher. Nous allions y tailler le bout de gras artistique avec des peintres (le trio Carrier-Dody-Unal). Le public aura uniquement le 21 septembre 1996, entre 11 et 17 heures, pour admirer les œuvres avant que chaque artiste n’emporte sa caisse. Dans l'assistance, il aperçoit une femme qui court après son chien Mirza… Il improvise aussitôt : "Z'avez pas vu Mirza…"[5]. Le diplôme de fin d’études de l’Académie Cantonale des Beaux-Arts du Valais est ratifié, paraphé, signé, tamponné le 9 juin 1961. Mirza Zwissig, un des rares clichés qui la présente au travail. Je reviendrai(1964) Viens je t'attends(1965). ». « Ludique, Mirza Zwissig l’est tout autant dans sa suite sérigraphique que dans les mèches de cheveux qu’elle nous offre en tant qu’hommage à soi-même, à la matière, à l’espace et au temps. Mirza nous embarquait – mon père Gustave, ma mère Vérène et la version taille enfant de celui qui rédige ces lignes – dans de longs périls sur quatre roues. Mirza est une chanson écrite, composée et interprétée par Nino Ferrer, paru en single 45 tours quatre titres en 1965 chez Riviera. La journaliste (am) donne le ton dès la première phrase. Ces mots marquent les seuls rédigés par mon clavier sur cette femme si proche de ma famille. Photo (recadrée) de Robert Hofer, taille originale en fin d’article. Mīrzā (en persan : ميرزا) peut se référer à : Mirza est un nom de famille notamment porté par : Mirza peut également être un prénom, qui a notamment été porté par : Mirza est un titre d'œuvre notamment porté par : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Ci-joint le bon, si jamais tu dis « oui » (…) Si jamais tu ne voulais pas la vendre, il faudra alors m’écrire et me retourner le bon. Ils nous conduisaient en France, à Grenoble. Comme je garde ma casquette de reporter, et si je creuse dans les archives, la première trace chronologique et imprimée dans la presse remonte au 29 septembre 1942 dans le journal La Patrie valaisanne. Je reviens juste un moment sur les « 200 fr. Le Rhône, Le Confédéré ainsi que Le Journal et Feuille d’Avis du Valais nous signalent le prix Portique qu’elle reçoit « pour ses planches d’art appliqué ». Veux-tu venir ici Je n'le répêt'rai pas Veux-tu venir ici Mmmmm sale bête va Z'avez pas vu Mirza Oh la la la la la Où est donc passé ce chien Je le cherche partout Où est donc passé ce chien Il va me rendre fou Où est donc passé ce chien Oh ça y-est je le vois !.. Le journaliste promet de revenir dans « une prochaine édition sur cette sympathique exposition », ce qu’il ne fera pas, on ne peut pas se fier aux plumitifs, c’est une constante que je te le répète. », Membre active de la SPSAS, elle présente encore et toujours ses propositions plastiques hors Valais. Dans Wild World, la phrase de sa photo est "Je craque pour le labrador en couverture de Nintendogs!" Celui de la Librairie Armand Revaz (juin 1957, année où elle obtient son certificat). » Que Mirza renforce sa fibre verte apparaît comme une évidence. ", Site le hall de la chanson, page "L’heure de la gloire est arrivée: « Mirza »", https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mirza_(chanson)&oldid=174851373, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. (…) Et comme il n’y a pas d’imagination sans les choses, toutes ces petites formes sphériques se détachent de l’artiste en autant de gouttes de lumière où se perd notre regard », s’extasie-t-il dans l’édition du 8 octobre. « Mais le monsieur est si gentil qu’il va me laisser passer », espérait-elle en lui carbonisant sa priorité. Il baptisait d’orduriers noms d’oiseau les visiteurs qui passaient la porte d’entrée. Quelques mois plus tôt, fin janvier 1961, elle a déposé sa thèse « Emadoz, la peinture sur vases » qui décortique sur une trentaine de pages des céramiques réalisées par des artistes grecs et très anciens… « Je t’avais déjà dit que tu avais bien fait de choisir ce thème », la félicite Fred Fay par lettre manuscrite du 31 décembre 1960. Aux débuts des années huitante, dès 1982, elle se cherche des nouvelles expressions par le dessin ou la sérigraphie. Mirza « plasticienne », qui ne peint plus la « viell (re-sic) ville de Sion » se dévoile le lundi 13 octobre 1969, peu après la vaste exposition des Peintres Rhodaniens, à l’école de Borzuat de Sierre. Sa date de naissance s’avère le 15 août. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Le tout pour quelques milliers de francs ! Le samedi 22 octobre 1966, à la cave de la Pinte Tous Vents à Sion avec six autres artistes, elle présente ses œuvres dans « une exposition qui ne durera que le soir de la manifestation ». Mirza entre dans la liste des peintres bénéficiant de ces adjectifs. Mirza partira vers d’autres horizons affiner sa formation, je te renvoie à la plaquette qui synthétise sa biographie. Un logique bond temporel plus tard, Mirza revient dans le monde créatif, cette fois, au 31 mai 1955. « Ce n’est pas inutile de le souligner : les femmes-peintres sont nombreuses dans notre pays et ce fait aussi est significatif. Série Vibra rouge 8 – 50×70 cm – 1986 – Sérigraphie – 12 ex. Avec mes parents, plus Martin Zuber et René Forclaz, Mirza s’ingénie à caser Orgapas dans le mémento sierrois, sorte de petit annuaire des sociétés locales. » Je veux, mon neveu, et pas qu’un peu! Il réunit en septembre 1996, les alors cinquante-sept membres de la SPSAS Valais. et dans New Leafsa devise devient "On a jamais assez de soleil, et zut pour les temps de chien !".
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