rue notre dame trois rivières

Contexte C’est l’évasion par les « paradis artificiels », auquel le poète a recouru. Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure ! Valse mélancolique et langoureux vertige ! A) La chevelure, objet créateur de rêve : Nombreuses notations de forme et de couleur : « toison moutonnant… », « boucles », « fortes tresses », « noir océan », « cheveux bleus », « mèches tordues », « crinière lourde »… Une chevelure opulente, épaisse, bouclée… Fascination pour l’opulence, la richesse, l’épaisseur : « flots », « océan », « lourd… » Couleur : tout un champ lexical de l’obscurité, du noir ou du bleu : « obscure » (v.3), « profondeur » (v 8), « ébène » (v. 14), « noir océan » (v.22), cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues » (v. 26), azur (v. 27)…, Champ lexical du parfum : « forêt aromatique », « parfum », « boire / à grands flots le parfum », « loisir embaumé », « senteurs confondues / de l’huile de coco, du musc et du goudron », « je hume »…, Allitérations suggérant le mouvement : en [r] « que le roulis caresse » (v. 23) ; en [b] suggérant le bercement (v. 25)…, Au travers des métaphores qui la désignent, la Chevelure devient tour à tour animal, végétal, mer, et ciel/. Malade, atteint de paralysie, il mourut en 1867. Vie terrestre = ennui (angoisse, spleen) et les « vastes chagrins » : adjectif très baudelairien car inattendu. Afin qu’à mon désir tu ne sois jamais sourde ! 3e strophe : perte de dignité de l’albatros, jeux de l’équipage. Du passé lumineux recueille tout vestige ! Sens religieux : image du paradis perdu ? Voir « Correspondances ». Dans les relatives « qu’on afflige » et « qui hait », présent omnitemporel évident. L’ALBATROS Les fleurs du mal : Charles Baudelaire Introduction : Baudelaire (1821-1867) est un poète symboliste, durant sa vie Baudelaire fait une quête insatisfaite de la beauté, il se voit constamment partager entre extase et horreur de la vie. Où les vaisseaux, glissant dans l’or et dans la moire, Des alexandrins réguliers, rendus plus fluides par la césure enjambante : Mais l’on trouve une coupe lyrique, quand le sentiment se fait plus violent : Si les comparaisons dessinaient une évocation mortuaire, cérémonielle (« voici venir les temps… », formule religieuse ; encensoir / reposoir / ostensoir, et fleurs…) la métaphore du « soleil noyé » tranche singulièrement : Personnification tragique : le soleil devient un personnage, Seul verbe qui ne soit pas au présent, mais au passé composé : accompli (non tensif). Les « soleils marins » évoquent, par un oxymore, la fusion de deux contraires, l’eau et le feu ; quant aux portiques, élément d’architecture, la lumière du soir les transforme en « grottes », éléments naturels. Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs. « décoreraient » : conditionnel de la fiction, du jeu partagé (cf les enfants…) « Rares » : exotisme, originalité. Quand le corps de la femme, cet être de chair, en cela puissance du mal, se pare de tel ou tel de ces artifices (parfum, maquillage…), alors le poète peut croire un moment à son évasion vers d’autres cieux. Champ lexical avec Les Fleurs du mal. Baudelaire est à mi-chemin entre le romantisme et le symbolisme, … Incompris à son époque, cette œuvre fut censurée et même condamné car jugée trop choquante. Mêlaient d’une façon solennelle et mystique La langoureuse Asie et la brûlante Afrique. Le jeu des personnes : au « je » du poète s’oppose d’abord le « tu » de la chevelure (v.8), puis de la maîtresse (« Ô mon amour ! Il faut y ajouter la « riche » musique du vers 7, adjectif caractéristique du bonheur selon Baudelaire. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Double possessif : « mon, ma ». « Se pâme » : abandon total au mouvement, extase proche de l’évanouissement. L’albatros Extase ! Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux. Impression de pesanteur : mots (lourdes, poids) et rythme pesant. Choix des sonorités claires et sonores : [ai], [eu], [u], [i], qui se combinent avec la consonne dominante [l] ; choix de mots sans consonnes dures, sauf peutêtre le [d] de « divine ». Une femme-paysage : correspondances entre la femme et le paysage. La création poétique est un rempart contre le spleen qui menace le poète mais ce dernier est incompris par la société. Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,. La « splendeur orientale » : atmosphère languissante, goût des produits précieux et rares, de l’exotisme. Nuées : Gros nuages menaçants mais aussi multitude. Le paysage exotique est donc une manière d’atteindre un idéal, marqué par ces termes abstraits. Quels paysages baudelairiens identifiez-vous dans chacune des strophes ? BAUDELAIRE : LES FLEURS DU MAL : SPLEEN (LXXVIII) : QUAND LE CIEL BAS ET LOURD (COMMENTAIRE COMPOSE) Introduction:. Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ; Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige. « L’albatros » , poème issu des Fleurs du Mal et écrit par Charles Baudelaire en 1859 narre une scène de vie en mer dans laquelle les hommes tournent en dérision des albatros. Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; 2 premiers vers, il n’y a pas progression, le paysage semble s’éloigner, n’être plus qu’une succession d’espaces. 1re strophe : mise en situation, récit d’habitude → présent : jeu de la capture des albatros. Comme d’autres esprits voguent sur la musique. Tu contiens, mer d’ébène, un éblouissant rêve Rêve, souvenir, désir d’un monde sans limite : ce « voyage » est du même type que celui de l’Invitation ou d’Elévation. « Traîtres yeux » cf . Il y a aussi fusion, en somme, du plaisir – quasi érotique – et de la souffrance. Et que leurs grands piliers, droits et majestueux, « Grands, gros, immenses, violents » seraient plus banals. L’ensemble va jusqu’au poème 69, « la musique ». Champ lexical avec albatros. L’albatros : analyse Voici venir les temps où vibrant sur sa tige. Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes, Situé entre « L’Albatros » et « Correspondances », il traduit bien la volonté du poète de s’élever vers l’Idéal. « Beauté » : cela corrige ce que la rigidité de l’ordre pouvait avoir de désagréable. « Aimer et mourir » sans tristesse. vue : lumière / nuit, « beau », et le tableau du soleil noyé. Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs. 1 - Le titre : Il contient une opposition que l’on retrouvera dans tout le poème. Des idéaux trop grands pour un esprit peu entraîné et ignorant de sa nature véritable. Analyse du poème "L'Albatros" Ainsi je conçus pleinement l’idée d’une âme se mouvant dans un milieu lumineux, d’une extase faite de volupté et de connaissance et planant au dessus et bien loin du monde naturel. La première partie, composée de quatre quatrains, en alexandrins classiques, est certainement la plus mélancolique des deux. Baudelaire a connu le poète maudit. »ciels brouillés« . En effet, ils utilisent souvent cette dernière pour exprimer ou comparer leurs sentiments personnels. Les houles, en roulant les images des cieux, Mêlaient d’une façon solennelle et mystique, Les tout-puissants accords de leur riche musique. Tout un monde lointain, absent, presque défunt, Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? Baudelaire, Les Fleurs du mal - Chant d’automne Poème empreint du souvenir de Marie Daubrun, " Chant d’automne " est une composition bipartite. Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques. L’évocation des « portiques » fait évidemment penser à la Grèce, donc à Platon. Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir ! A travers les sons, il superpose la pluie et le soleil ; deux types de paysages : tristesse. Rétrécissement de l’espace (la chambre) ~ élargissement par les miroirs, qui débouchent sur l’infini. Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux. Cf Saint-Exupéry, Le Petit Prince, et Rimbaud. Dans ce poème composé de quatre Se pâment longuement sous l’ardeur des climats; Images de l’envol : l’alouette monte en flèche vers la lumière. « La Hollande, l’Orient de l’Occident… », monde charnière entre Orient et Occident. J’irai là-bas où l’arbre et l’homme, pleins de sève, (Bernardin de Saint-Pierre). Il a vraisemblablement été inspiré à Baudelaire par son voyage en bateau à destination de l'île Bourbon alors qu'il avait à peine 20 ans. Ainsi, dans La Chevelure, en respirant le parfum capiteux de sa maîtresse Jeanne Duval, Baudelaire cède-t-il à l’appel vertigineux des horizons lointains et splendides qu’il a naguère visités. Ce pays : l’Orient ? La 2ème phrase = la 3ème strophe : « envole-toi mon âme », exhortation à la purification. le Voyage immobile (le goût du latent, des ports…). Sens psychanalytique : regret d’un monde fusionnel, matriciel (l’eau, élément berceur par excellence. Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige. “L’albatros” est un poème écrit par Charles Baudelaire et publié dans Les Fleurs du mal en 1861. ou, plus sûrement, omnitemporel ? Voici une analyse du poème « Elévation » de Baudelaire, issu du recueil Les Fleurs du Mal (1857).. Élévation, Baudelaire, introduction : « Elévation » est le troisième poème de la section « Spleen et Idéal » des Fleurs du Mal. Luxe, calme et volupté. Sur les bords duvetés de vos mèches tordues, Oasis de paix au milieu du drame baudelairien.3 strophes, entrecoupées d’un refrain. La Mer : La métaphore la plus soutenue. Il s’agit d’une réflexion sur la volupté, dans ses rapports avec le mal et la perversion. Un pays de Cocagne, imaginaire, mais qui correspond aux aspirations profondes de Baudelaire (luxe, calme et volupté). Les joueurs de squat d'otto dix. Vous me rendez l’azur du ciel immense et rond ; Nous te proposons juste en dessous du texte, une problématique suivie du plan détaillé du commentaire composé. Lors de la mort de son père, ma mère se remarie et Baudelaire ne s’entendant…. Là se trouve la clé du poème : cette ascension mystérieuse, mystique, ce pouvoir appartient à un tout petit nombre d’élus : « Heureux celui qui… » Expression bizarre : « derrière les Ennuis… » Il faut passer « derrière le rideau », d’un monde dans un autre. « Là-bas » : mot magique, pays de Cocagne. Cadre très riche, vaste (« profond »), opulent.Goût du luxe. Extase ! De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts : Un port retentissant où mon âme peut boire La femme pleure : de joie ou d’émotion. Veules : Sans force morale. Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…. Multiplicité de destins anonymes, marqués par le luxe ou la misère, la débauche, le travail, mais qui ont en commun la douleur, qu’on « tête » « comme une bonne louve » (« le Cygne », poème 89). « Brumeuse » : très évocateur : idée de froid, d’obscurité (opposé à lumineux), qui efface les contours, qu’on traverse en aveugle. Ceux-ci l’emmènent vers le monde du rêve et de la jouissance. Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques. « L’albatros » – Introduction: licence Creative Commons Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 3.0 non transcrit. Comparaisons et métaphores : quatre comparaisons (ainsi que, comme) dont trois avec des mots proches : rime en [oir], vocabulaire religieux. Les synesthésies, liées au mouvement, disparaissent avec le tableau final. Et dont l’unique soin était d’approfondir L’association de la beauté au calme, et du bonheur à la tranquillité et au sommeil, est donc une constante chez Baudelaire. il écrivit en 1857 Les Fleurs du Mal, œuvre majeure . 3 et 4 : « noir », « beau », « sang », « lumineux », « luit »… mais aussi du mouvement (vibrant, tournent, valse) à l’immobilité : reposoir, se fige. la section se termine par des poèmes du spleen, en une courbe descendante savamment calculée, pour aboutir au désespoir de l’irrémédiable. Changement dans les sonorités : allitération en [r] : « Le secret douloureux qui me faisait languir« . toujours ! « L’albatros » de Charles Baudelaire : analyse sous forme de questions/réponses. Le Monde cosmique : de l’alcôve du début (monde fermé, milieu clos), au ciel pur, ouvert du v. 20, au « ciel immense et rond » du vers 27 : ouverture, immensité : les cheveux lui ouvrent le domaine du « rêve » (v.13 et 34). Élévation est … Peu d’éléments franchement pittoresques, mais quelques noms : l’Afrique, l’Asie ; le « monde lointain » du v. 7, l’ardeur des climats (mais le nom pluriel est abstrait), l’ébène, l’or, la moire (matières précieuses venues d’Afrique ou d’Asie), l’huile de coco, le musc ou le goudron, l’oasis… Eléments assez disparates, et flous, évoquant des pays lointains, mais assez peu différenciés. => un brouillage des frontières entre les sens. Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique ! De l’huile de coco, du musc et du goudron. L'Albatros Fuite dans un ailleurs. « Miasmes morbides » : souillures, relents fétides. Le titre du poème : des deux mots qui le composent, lequel a, finalement, le plus d’importance ? « L’Albatros » est tiré de ce dernier recueil et parle d’un oiseau majestueux des mers. Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ; il faudrait ajouter à cette section trois pièces condamnées (in Épaves) : « Lesbos », « Femmes damnées », « Les métamorphoses du vampire ». Univers permanent, solide. Il parle beaucoup d’ambivalence entre le Spleen et l’Idéal comme on peut le voir dans son œuvre Les Fleurs du mal, qui sera censuré lors de sa première publication en 1857. »Il me restait à extraire la beauté du mal« .Elles sont divisées en « sections », de longueur très inégale, mais d’égale importance : soit 126 poèmes + une dédicace au lecteur. La langoureuse Asie et la brûlante Afrique, »Aller » = fuite. Il est tout d’abord possible de constater que le décor est planté dès la première strophe. Infinis bercements du loisir embaumé ! onomatopée "bourdonnait " "en pétillant" Lecture rétrospective du « tournoiement », de la valse et du vertige, comme l’expression d’un malaise : v. 4 = phrase nominale, monorhème, avec chiasme sémantique : marque le mouvement de tout le poème, où l’on passe de la valse (externe) au vertige (interne). L’Animalité : « moutonnant », « toison », « encolure » au début du poème ; « crinière » v. 31. ». Elle est envoûtante : ambigüe et mystérieuse. En 1842, il profite de sa jeunesse, grâce à son héritage paternel, il rencontre sur cette année, Jeanne Duval, qui lui inspira beaucoup de poèmes. • Emploi…. Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige, « Ordre » : rangé, discipliné, géométrique. Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes, Et dont l’unique soin était d’approfondir. En revanche, les « esclaves nus » balançant des « palmes » évoquent davantage les îles – souvenir de son voyage ? Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresse Strophe 1 => strophe 2 : valse / violon / valse (allitération en [v]) : la valse métaphorique de la 1, Strophe 2 => 3 : la liaison se fait par le mot « cœur », faussement impersonnel (, Strophe 3 => 4 : « un cœur tendre » devient le sujet du verbe « recueille » : le néant (présent) s’oppose alors au passé lumineux, mais disparu, et la relative est explicative….

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