jerusalema paroles traduction français

Execution sommaire Le rôle central du massacre de Nankin dans la guerre sino-japonaise de 1937~45 a malheureusement provoqué, en Chine comme au Japon, une surenchère idéologique préjudiciable à la vérité historique. En 2005, l'ancienne résidence de John Rabe à Nankin est rénovée et accueille le « Mémorial de John Rabe et de la Zone internationale de sécurité », qui a ouvert en 2006. Un des livres écrit par Hsü, Les Documents de la zone de sécurité de Nankin, est apporté devant la cour. Alors qu'aucun décompte précis n'a été conservé, les estimations du nombre de victimes enterrées dans ce fossé vont de 4 000 à 20 000 personnes. La déposition est envoyée à la section des poursuites internationales du tribunal de Tokyo. Beaucoup d'historiens japonais s'emparent du fait que durant l'invasion japonaise il y avait seulement 200 à 250 000 citoyens à Nankin, comme le rapporte John Rabe, afin de prouver que le chiffre de 300 000 est fortement exagéré selon eux. L'estimation du nombre de victimes fait elle aussi l'objet de controverses. Instruits par le culte de la mort dans lequel baignent les casernes où le soldat courageux est le soldat qui meure, peu de soldats croient pouvoir revenir vivants. Plusieurs filment les victimes. Il est encore controversé. Dans son journal intime qu'il tiendra durant l'attaque et l'occupation de la ville par l'armée impériale japonaise, John Rabe rend compte des atrocités japonaises. Matsui prend sa retraite, mais le prince Asaka reste au Conseil martial suprême jusqu'à la fin de la guerre en août 1945. Son armée entreprend de terroriser la Chine. Cas 13 : le 18 décembre à 16h, au n° 18 I Ho Lu, des soldats japonais ont demandé une cigarette à un homme et comme il hésitait, un des soldats lui a asséné un coup de baïonnette sur le côté de sa tête. Les femmes enceintes sont assassinées, recevant souvent des coups de baïonnette dans l'estomac, parfois après avoir été violées. Toutefois, le 1er décembre, il ordonne à l'armée du centre de la Chine et à la 10e armée de prendre Nankin, alors capitale de la république de Chine. Il a été établi à 200 000 morts par le tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, tandis que les chiffres officiels chinois avançaient celui de 300 000 morts, et les historiens japonais entre 40 000 et 200 000 morts. Quand je pense aux sentiments de beaucoup de mes amis chinois qui ont fui Nankin et au futur des deux pays, je ne peux que me sentir déprimé. Il y laisse toutefois une troupe de 100 000 hommes peu entraînés, dont la mission est de pratiquer la politique de la terre brûlée : Nankin est affichée comme un objectif imprenable et les moyens pour les civils de s'en échapper sont détruits par ses troupes qui, devant le danger, évacuent à leur tour la ville. Les conditions hors de la zone sont pires que ce que nous pouvons décrire. The Nanking Massacre Project: une collection d'archives numérisées de documents et de photographies de missionnaires américains qui ont été témoins du viol de Nankin, présenté par la Collection spéciale de la bibliothèque de Yale Divinity School. Devant la cour, cependant, Matsui dit qu'il n'avait pas compétence sur l'inconduite des soldats car il n'était pas en position de superviser la discipline et la morale militaire. Alors que le sac commence à peine, les journaux du monde entier rapportent l’ivresse de destruction qui saisit l’Armée impériale en publiant les dépêches câblées de Shanghai et de Nankin. Sur une superficie de 3,85 km2, le reste de la population de Nankin est littéralement entassé. Enfin, la ville est systématiquement pillée et rasée par les flammes. Les rapports des témoins occidentaux et chinois présents à Nankin dans les semaines qui suivent la chute de Nankin déclarent que dans les six semaines qui ont suivi la chute de la ville, les troupes japonaises ont perpétré des viols, meurtres, vols, incendies volontaires et autres crimes de guerre. À la mi-novembre, les Japonais prennent possession de Shanghai avec le soutien des bombardements de la marine. La guerre, bien que non déclarée, n'avait pas de but bien précis. Le 19 décembre 1937, le révérend James M. McCallum écrit dans son journal intime : « Je ne sais pas quand cela se terminera. Un massacre passé sous silence. C’est dans ce sanctuaire que sont honorés 2,5 millions de morts japonais. Peu après son retour à Paris, il a troqué ses habits de journaliste pour celui d’auteur. Matsui affirme qu'il n'a jamais ordonné l'exécution de prisonniers de guerre chinois. En novembre 2006, le Premier ministre japonais, Shinzō Abe, tenta de mettre fin aux querelles en reconnaissant que son pays avait commis des atrocités durant la Seconde Guerre mondiale et de se réconcilier avec son voisin[90]. Un geste qui montre que la population était loin de faire bloc derrière son armée. Toutefois, même si Chō a pris cette initiative de son propre chef, le prince Asaka, qui est l'officiel responsable, ne donne pas d'ordre pour arrêter le carnage. En novembre 2006 commençait l'année de la culture de la Chine au Japon en signe de la réconciliation entre les deux pays. Comme le montrent les lettres des soldats, le contingent envoyé en Chine a une vision étonnamment pessimiste de l’avenir. Les conflits fratricides doivent être les plus brefs sous peine de ruiner le pays en provoquant famines et autres catastrophes. Viol ! Les deux filles ont été ensuite déshabillées, la plus âgée violée par 2 ou 3 hommes et la plus jeune par trois hommes. Crimes de guerre japonais sur la route de Nankin, Établissement de la zone de sécurité de Nankin, Nomination du prince Asaka au poste de commandant, Exécutions illégales des prisonniers de guerre chinois, Zone de sécurité de Nankin et rôle des étrangers, Excuses et condoléances du Premier ministre et de l'Empereur du Japon, Déni public du massacre par des officiels au Japon, « 'Incroyable record' (dans le concours de décapitation de 100 personnes) - Mukai 106 - 105 Noda. Le même après-midi, deux flottilles japonaises débarquent des troupes sur les deux rives du Yanzi Jiang. Incapables de s'enfuir, les prisonniers ne peuvent que crier et tomber dans le désespoir. En 1937, après s’être emparées de Shanghai, les troupes japonaises attaquent Nankin (Nanjing), alors capitale de la République de Chine. La condamnation à mort de Hirota, décision de six à cinq juges sur onze, a choqué le public en général et a provoqué une pétition en son nom, qui ne tarda pas à rassembler plus de 300 000 signatures. Les cibles à l'intérieur et l'extérieur des murs de la ville, comme les casernes militaires, des maisons privées, le ministère chinois de la Communication, les forêts et même des villages entiers, sont réduites en cendres, pour une valeur estimée de 20 à 30 millions de dollars (1937)[17],[18],[19]. L'hôtel Hempel a été cassé, comme presque chaque boutique sur les rues Chung Chang et Taiping[41]. Cette directive conseille également aux officiers d'arrêter d'utiliser le terme de « prisonnier de guerre »[47]. S'il-vous-plaît, aidez-nous[54]. Deux filles d'environ 16 ans ont été violées à mort dans un camp de réfugiés. Ces chiffres ne tiennent pas compte des personnes dont les corps ont été détruits par le feu, la noyade ou d'autres moyens[31]. Les soldats japonais, qui espéraient une victoire facile, ont au contraire combattu pendant des mois et ont subi plus de pertes que prévu. Le manque de résistance des troupes et des civils chinois à Nankin signifie pour les soldats japonais qu'ils sont libres de piller les richesses de la ville comme ils l'entendent. Devant les journalistes étrangers, Tang Shengzhi annonce que la ville n'abdiquera pas et combattra jusqu'à la mort. Elles sont raflées, y compris à l’intérieur de la zone de sécurité établie par la Croix Rouge, et violées à la chaîne puis exécutées à la baïonnette. Ce qui semble être le plus important massacre de troupes chinoises a lieu sur les berges du fleuve le 18 décembre. Après avoir pris Shanghai, ils se lancent à l'assaut de Nankin, la capitale. Les autres membres du Comité international de la zone de sécurité de Nankin qui témoignent sont Miner Searle Bates et John Magee. Le nombre de victimes reste inconnu. Certains historiens révisionnistes nient même systématiquement l'existence d'un massacre étendu et généralisé, déclarant que tous les décès sont soit justifiés d'un point de vue militaire, soit accidentels, soit des atrocités isolées non autorisées. Deux corps passés à la baïonnette sont les seuls survivants de sept balayeurs qui étaient assis sur leur siège lorsque les soldats japonais sont arrivés sans avertissement ou raison et ont tué cinq d'entre eux et blessé les deux qui ont réussi à trouver le chemin de l'hôpital. Après avoir perdu la bataille de Shanghai, Tchang Kaï-chek sait que la chute de Nankin, l'ancienne capitale de la république de Chine, est une question de temps. 150 000 durant les bombardements et les feux croisés des cinq jours de bataille et 190 000 dans le massacre. Selon certains rapports, les troupes japonaises mettent le feu aux bâtiments gouvernementaux nouvellement construits, mais aussi aux maisons de beaucoup de civils. Pendant ce temps, les membres du Comité contactent Tang et suggèrent un cessez-le-feu de trois jours, durant lesquels les troupes chinoises pourront se rendre sans combat pendant que les Japonais garderaient leurs positions. Le jour du Nouvel An, Matsui est encore énervé par le comportement des soldats japonais à Nankin. La nécessité de recruter massivement pour faire face à l’engagement en Chine accentue la brutalisation du rang. Ces chiffres se basent sur les preuves présentées aux procès de Tokyo. Nankin est aux mains des Japonais à la tombée de la nuit. ». », « Le 13 décembre, environ 30 soldats sont venus à la maison chinoise au 5 rue Hsing Lu Koo, dans le quartier sud-est de Nankin et ont demandé à entrer. En septembre 1931, l’armée impériale japonaise envahit la Mandchourie, une province de république de Chine, à la suite d’un attentat perpétré contre une voie de chemin de fer appartenant à une société japonaise. Les victimes sont explosées par des mines, puis aspergées d'essence avant d'être brûlées. Les Japonais évitent d'autre part de faire référence à l'unité 731[89]. Ancienne résidence de John Rabe à Nankin, désormais « Mémorial de John Rabe et de la Zone internationale de sécurité », à Nankin en juillet 2008. Dûment filmée par deux journalistes caméramen, cette attaque délibérée scandalise l’opinion américaine. La défense de Matsui varie entre le déni des atrocités menées à grande échelle et la soustraction de sa responsabilité sur ce qui s'est passé. Rapporté le 18 décembre[54]. Au Japon, toutefois, il existe un débat passionné sur l'étendue et la nature du massacre de Nankin. Le 12 novembre 1948, Matsui et Hirota, avec cinq autres accusés de crimes de guerre de classe A, sont condamnés à mort par pendaison. Asaka nie l'existence du massacre et déclare n'avoir jamais reçu de plaintes concernant la conduite de ses troupes[76]. Takashi Yoshida a décrit comment l'évolution des préoccupations politiques et les perceptions de l'« intérêt national » au Japon, la Chine et les pays occidentaux ont façonné la mémoire collective du massacre de Nankin. La bataille est sanglante pour les deux camps qui se battent au corps à corps en milieu urbain. Peu avant que les Japonais narrivent, les troupes chinoises nationalistes défensives se retirèrent sans prévenir, laissant la ville sans défense. En novembre 1937 est rapporté par deux journaux – comme s’il s’agissait d’un exploit à imiter – un concours entre deux officiers japonais pour déterminer lequel parviendrait le premier à décapiter au sabre cent prisonniers chinois. Selon Pékin, 300.000 personnes ont été tuées. Lorsque je les ai aperçus, ils ont prétendu avoir vu des soldats chinois escalader le mur. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient estime à plus de 200 000 le nombre de victimes des événements[31]. Le général Matsui Iwane attend une heure supplémentaire avant de finalement donner l'ordre de prendre Nankin par la force. Devant les hauts officiers, l'agence d'information Domei rapporte qu'il souligne la nécessité de « mettre fin aux différents rapports qui affectent le prestige des troupes japonaises ». C’est sur cette masse que vont s’acharner les soldats japonais. Parce que la négation du massacre est perçue comme une partie de la réticence globale de la part du Japon à admettre et à s'excuser pour son agression, le débat sur le massacre complique les relations entre le Japon et la Chine. Au fil du temps, le traitement japonais des événements a beaucoup évolué, allant de la dissimulation totale pendant la guerre, aux confessions et documents des soldats japonais durant les années 1950 et 1960, la minimisation des exactions du massacre de Nankin durant les années 1970 et 1980, la distorsion et la réécriture de l'histoire par le gouvernement japonais dans les années 1980, jusqu'au déni total de la survenance du massacre de Nankin par les officiels durant les années 1990[81]. ». D'autres sources, dont le livre de Iris Chang, Le Viol de Nankin, concluent également à un nombre de morts de 300 000. Ce choix est voulu par le général américain MacArthur. Nous rencontrons des cadavres tous les 100 à 200 mètres. Le 5 février 1938, le Comité international transmet à l'ambassade japonaise 450 cas de meurtres, viol et désordres généraux commis par des soldats japonais, qui ont été rapportés après que les diplomates américains, britanniques et allemands sont retournés dans leur ambassade[54]. Par contre, il est plus aisé de saisir le contexte qui a rendu possibles, et probablement inévitables, ces atrocités. D'autres récits sont les témoignages à la première personne de survivants du massacre, des rapports de journalistes (à la fois occidentaux et japonais), mais également les journaux intimes des militaires. Le 7 février 1938, Matsui prononce un discours en l'honneur des officiers japonais et des hommes des Forces expéditionnaires de Shanghai qui ont été tués au combat. L'influence de la propagande impériale qui décrivait les étrangers et surtout les autres populations asiatiques comme des « êtres inférieurs » faits pour être dominés, voire du bétail (kichiku), fut certainement aussi significative. Il est difficile de déterminer des responsabilités individuelles dans cette orgie générale de sauvagerie. Les historiens japonais, en fonction de leur définition de la zone géographique et de la durée des tueries, proposent des estimations très différentes sur le nombre de civils massacrés, allant de plusieurs centaines jusqu'à 200 000[66],[67]. Elle avait 14 ans. Durdin, qui travaille pour le New York Times fait un tour dans la ville avant de la quitter. Certains historiens incluent également les six comtés autour de Nankin, connus sous le nom de Municipalité spéciale de Nankin. Dans une des maisons de la rue étroite qui passe derrière le mur de mon jardin, une femme a été violée et ensuite blessée à la baïonnette au niveau du cou. En dépit d’une supériorité matérielle écrasante, ils perdent 20 000 morts. Peu après, la 9e division entre près de la porte Guanhua, et la 16e division par les portes Zhongshan et Taiping. Ceci ne remonte pas le moral des défenseurs, dont beaucoup sont tués lors de la défense de la ville ou l'occupation japonaise. La dernière modification de cette page a été faite le 11 février 2021 à 15:31. J'offre ma compassion, avec une émotion profonde, au million de peuple innocent », « mes hommes ont fait des choses très mauvaises et extrêmement regrettables », Une estimation précise du nombre de victimes du massacre n'est pas possible car la plupart des rapports militaires japonais sur les tueries ont été détruits délibérément, ou mis au secret, peu après la, « plus de 190 000 civils et soldats chinois assassinés en masse par des mitrailleuses de l'armée japonaise, dont les corps ont été brûlés pour détruire les preuves. Ono Kenji, a conduit les entretiens de 200 vétérans de guerre japonais et il a collecté 24 journaux personnels de guerre. La Chine commémore le viol japonais et le massacre de Nanjing en 1937. Mais elle a réussi à survivre pour revenir[54]. Un raisonnement que reprend à longueur de colonnes la presse dans l’archipel. « Le nom de la justice », Pal a écrit dans son opinion dissidente, « ne devrait pas être autorisé à être invoquée que pour… les représailles vindicatives ». Les archives en question montrent que les troupes bactériologiques japonaises ont mené 161 expérimentations bactériologiques dans une vingtaine de villes chinoises, touchant 2,37 millions de personnes et causant la mort de 270 000. Chaque fille a été violée six ou sept fois par jour. Trois mois durant, les Japonais sont bloqués par la résistance acharnée des troupes de Chiang Kai-shek qu’ils n’avaient nullement envisagée par arrogance et mépris pour leur ennemi. Cet événement d'unification nationale est vrai aussi bien chez les paysans peu éduqués que chez les fonctionnaires expérimentés du gouvernement. Ainsi le 1er décembre, il écrit : « Deux soldats japonais ont escaladé le mur du jardin et étaient sur le point de pénétrer dans notre maison. Avec ses conseillers, il se rend compte qu'il ne peut pas risquer l'anéantissement de ses troupes d'élite dans la défense symbolique mais sans espoir de la capitale. 300 000 morts d’après les chiffres avancés par les autorités chinoises de l’époque – le gouvernement de Chiang Kai-shek –, repris depuis 1949 par le régime communiste. Ils arrivent au pied des murs de Nankin le 9 décembre. Il s'agit de photos et d'objets témoignant des atrocités commises par l'armée japonaise durant son agression en Chine. Nous avons donc au total plus de 300 000 victimes, « prendre des mesures adéquates pour assurer l'observation et prévenir les infractions », « mettre fin aux différents rapports qui affectent le prestige des troupes japonaises », « je ne pouvais seulement ressentir que la mélancolie et la responsabilité aujourd'hui, qui ont en grande majorité percé mon cœur. … Finalement, le tribunal ne condamne que deux accusés du viol de Nankin. D'autres dirigeants militaires japonais en fonction au moment du massacre de Nankin ne sont pas jugés. Des accusations sont lancées sur l'authenticité et l'exactitude des registres d'inhumation et des photographies présentées à la Cour pour les crimes de guerre de Tokyo. Ils l'ont tout de suite tué avec un revolver et également Mme Ha, qui s'est agenouillée devant eux après la mort de son mari, les suppliant de ne tuer personne d'autre. La période qui court de 1937 à 1941 marque le début d’une guerre totale (mais jamais formellement déclarée car des embargos et des sanctions auraient été imposés au Japon) contre la Chine, et voit se multiplier des accrochages sérieux avec l’Union soviétique. Longtemps journaliste en Asie pour le Nouvel Observateur, Bruno Birolli a vécu à Tokyo (en 1982 puis de 1987 à 1992), à Hong Kong (1992-2000), à Bangkok (2000-2004) et à Pékin (2004-2009). Le commandement de l'armée japonaise assigne des secteurs de la zone de sécurité à certaines unités afin de séparer les soldats déguisés des civils[4]. Le point de vue le plus conservateur est que la zone géographique des événements devrait être limitée aux quelque km² de la ville que constitue la zone de sécurité, où les civils se sont entassés après l'invasion. Il a publié des livres historiques ("Ishiwara : l’homme qui déclencha la guerre", Armand Colin, 2012 ; "Port Arthur 8 février 1904 – 5 janvier 1905", Economica, 2015) avant de se lancer dans le roman. Les Japonais marchent à travers la ville par groupes de dix à vingt soldats et pillent les magasins (...). La peine encourue pour le moindre manque de respect ou d’obéissance était la décapitation ou la torture. nécessaire]. Or, ce militaire, semble-t-il, a surtout payé afin de dédouaner le prince Yasuhiro Asaka, frère cadet de l’empereur et commandant en chef des forces, et de préserver l’institution impériale. Elle prétend que le peuple de Chine « ne croit pas que des excuses sans équivoques et sincères n'aient jamais été faites par le Japon envers la Chine » et que des excuses écrites du Japon auraient envoyé un meilleur message à la communauté internationale[86]. La lettre est conservée aux archives politiques du ministère des Affaires étrangères à Berlin. Deux lieutenants font une manche supplémentaire, « les lieutenants ont admis le fait qu'ils aient concouru pour tuer 100 personnes », « une estimation prudente de personnes abattues de sang-froid se situe à environ 100 000, y compris bien sûr des milliers de soldats qui avaient déposé leurs armes, « l'armée utilisait un coup de trompette qui signifiait "Tuez tous les Chinois qui s'enfuient" », « forcé de regarder pendant que des Japs écorchaient un soldat chinois », « grillaient son cœur et son foie et l'ont mangé », « Il n'existe pas d'explication apparente pour ce sinistre événement. Jamais je n'ai entendu ou lu autant de brutalité. Le constat est sans appel : l’Armée japonaise a violé toutes les lois de la guerre. Le prince Asaka bénéficie d'une immunité en raison de son statut de membre de la famille impériale[72]. Selon le témoignage du missionnaire Ralph L. Phillips du Comité d'enquête de l'assemblée d'état des États-Unis, il est « forcé de regarder pendant que des Japs écorchaient un soldat chinois » et « grillaient son cœur et son foie et l'ont mangé »[50]. « Il n'existe pas d'explication apparente pour ce sinistre événement. », Le 7 mars 1938, Robert O. Wilson (en), un chirurgien de l'hôpital universitaire américain dans la zone de sécurité, écrit dans une lettre à sa famille : « une estimation prudente de personnes abattues de sang-froid se situe à environ 100 000, y compris bien sûr des milliers de soldats qui avaient déposé leurs armes[36]. Les mitrailleuses retentissent pendant une heure. Selon le bon vouloir des soldats japonais, beaucoup de jeunes hommes furent tués au motif qu’ils pouvaient être des soldats en fuite. Le tribunal des crimes de guerre de Tokyo définit la période du massacre sur les six semaines qui ont suivi. En effraction totale au droit des conflits armés, les survivants, fait prisonniers, capitulant ou blessés étaient massacrés en groupe ou individuellement. Les Japonais prétendent qu'ils ont été fabriqués par le gouvernement chinois, manipulés artificiellement et attribué à tort au massacre de Nankin. Dans le dernier processus, nous étions heureux de coopérer de quelque façon que ce soit. Le 7 décembre, l'armée japonaise diffuse un ordre à ses troupes, avertissant que la prise d'une capitale étrangère étant un évènement sans précédent dans l'histoire militaire japonaise, les soldats qui se livreraient à des « actes illégaux » « déshonorant l'armée japonaise », pillards ou incendiaires, seraient sévèrement punis[27]. Alors que l'extérieur de la zone de sécurité a été presque entièrement évacué, l'effort de ratissage se concentre dans la zone elle-même. Et parmi elles, l’une des premières : les vainqueurs ont la responsabilités d’assurer la sécurité des populations dans les territoires qu’ils conquièrent et celle des prisonniers de guerre qui suite à leur reddition cessent d’être considérés comme des combattants. Un musée dédié au massacre des envahisseurs japonais en 1937 perpétré contre les Chinois a fait parvenir des photos historiques et des preuves en France pour une exposition. Les soldats japonais prennent la plupart de la matinée à attacher les mains des prisonniers de guerre ensemble et dans le crépuscule les divisent en quatre colonnes, avant d'ouvrir le feu sur eux. Vous n'entendez rien d'autre que des viols. La Chine, qui se situe en pleine ligne de mire, doit alors déjà faire face à une grave crise intérieure : une guerre civile qui oppose les nationalistes de Tchang Kai-chek aux révolutionnaires communistes de Mao Zedong. Le 12 décembre, sous le feu de l'artillerie lourde et des bombardements aériens, le général Tang Sheng-chi ordonne la retraite de ses hommes. A lorée du XXème siècle, le Japon engage une politique de domination de lAsie orientale. Il rencontre les commandants de division, les lieutenants-généraux Kesago Nakajima et Heisuke Yanagawa, qui l'informent que les troupes japonaises ont presque entièrement encerclé les 300 000 hommes des troupes chinoises à proximité de Nankin et que les premières négociations laissent à penser que les Chinois sont prêts à se rendre[22]. La grand-mère a essayé de protéger les deux filles du viol des soldats. Selon le verdict du tribunal des crimes de guerre de Nankin le 10 mars 1947, il y a « plus de 190 000 civils et soldats chinois assassinés en masse par des mitrailleuses de l'armée japonaise, dont les corps ont été brûlés pour détruire les preuves. Ce jour, le Premier ministre et l'Empereur Akihito du Japon prononcent des vœux de deuil au Nippon Budokan de Tokyo. Les documents ont été détruits en 1945 avant l’arrivée des forces d’occupation alliées. Leur porte-drapeau, Yosuke Matsuoka, devenu ministre des Affaires étrangères, est l’architecte de l’alliance avec l’Allemagne nazie. Curieusement, l’écart entre les différents recensements de victimes ne s’est pas réduit. Le massacre de Nankin (chinois simplifié : 南京大屠杀 ; chinois traditionnel : 南京大屠殺 ; pinyin : Nánjīng Dàtúshā), également appelé sac de Nankin ou viol de Nankin, est un évènement de la guerre sino-japonaise qui a eu lieu à partir de décembre 1937, après la bataille de Nankin. La majorité des Japonais admettent que leur armée a commis des atrocités durant le massacre de Nankin. Ces négationnistes affirment que la caractérisation des événements en massacre à grande échelle et systématique est fabriquée dans le but de servir la propagande politique[60],[61]. Plusieurs marins et un reporter italien sont tués. En 1995, Daniel Kwan tient une exposition photographique à Los Angeles, appelée « L'Holocauste oublié ». ». Le 31 juillet, le Kuomintang (KMT) publie un communiqué dans lequel il déclare qu'il réduira en cendres chaque ressortissant chinois et chaque morceau de terre plutôt que de les laisser aux mains de l'ennemi. Le 17 décembre, John Rabe écrit en tant que président du Comité international une plainte à Kiyoshi Fukui, second secrétaire de l'ambassade japonaise. Ces étrangers forment un comité, appelé Comité international de la zone de sécurité de Nankin dans l'ouest de la ville[20]. Martyriser la population chinoise serait donc un biais pour ces hommes brutalisés de prendre leur revanche sur plus faibles qu’eux. Après la mise en place du weixin zhengfu (le gouvernement de collaboration) en 1938, l'ordre est petit à petit restauré à Nankin et les atrocités des troupes japonaises diminuent considérablement. Le 5 décembre, Asaka quitte Tokyo par avion et arrive sur le front trois jours plus tard. », « Laissez-moi raconter certains cas qui ont eu lieu ces deux derniers jours. Non seulement l’aviation coule ces navires mais elle fait plusieurs passages pour mitrailler les survivants réfugiés dans les canots de sauvetage. Les troupes japonaises respectent dans une certaine mesure la zone. Je les ai vus de mes propres yeux car ils ont pillé le café de notre boulanger allemand Herr Kiessling. "Le Music-Hall des espions", publié en 2017 chez Tohu Bohu, est le premier d’une série sur Shanghai, suivi des "Terres du Mal" (Tohu Bohu, 2019). Il présente ses excuses pour l'agression illicite du Japon et les grandes souffrances qu'elle a engendrées en Asie. L’héritage de certaines traditions militaires pèse.

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